Il m'arrive cette année tant d'aventure ou plutôt devrais-je dire de mésaventure que j'en viens à me demander si on ne m'a pas lancé un mauvais sort. Peut-être ais-je fait quelque chose que je n'aurais pas dû et ainsi le destin me le fait payer en triple. Je ne me rappelle pas d'avoir brisé de miroir en tout cas. Mais les faits sont là, je suis enseveli par beaucoup de mauvaise chose. Je me demande même comment je parviens à être encore debout et à avancer malgré tout. Je me demande comment je fais pour ne pas m’effondrer sous tout ce poids. Mais bien que je sois encore debout, il n'en est pas moins que j'ai dû mal à continuer d'avancer. Mon cœur saigne, et j'ai l'impression que le monde s’assombrit autour de moi.

Mais qu'est-ce qui a bien pu ce passer vous aller me demander. Beaucoup de chose. Je ne peux en révéler qu'un fine partie par contre. Le reste est assez personnel. Mais tout a commencé le 31 décembre au soir. Sous les douze coups de minuit du nouvel an, la première mauvaise nouvelle est survenu. Elle aurait pu bien passer, je suis resté fort face à cela, mais il s’avère que peut-être que j'ai été trop tolèrent, je ne sais pas. (et désolé de rester si mystérieux sur cette nouvelle, mais je ne peux pas en parler).

Le début de l'année à relativement bien passé, bien que stressante, j'ai tenté de m'ajuster à cette fameuse nouvelle. Le mois d'avril-mai a même été très bon. J'avais l'impression d'avoir plusieurs ouverture d'avenir. On me faisait rêver à être le prochain assistant-gérant de mon rayon. J'avais une bonne entrée d'argent, la convention de Nadeshicon s'était très bien déroulé. Bref ça allait très bien. Mais ce fut de courte durée.

Fin mai, juin. Clau et moi avons commencé une thérapie de couple. Une thérapie qui a duré à peine 4 séances avec la première psy et 1scéance seulement avec une 2e. La première psy fonctionnait sous les pensé freudienne et c'est vachement pas "vargeux" comme mode de pensé. On n'a pas du tout eu l'impression d'avoir eu de l'aide et je n'ai pas non plus eu l'impression d'être écouté. On cherchait quelqu'un pour nous guider vers des pistes et avoir des conseils, mais c'était loin d'être sa méthode. Quand on lui a dit qu'on voulait changé de psy, elle a fini ça en beauté en parlant de rupture. Depuis, Clau ne c'est mise à penser qu'à une seule chose: un break. Alors la 2e psy n'a finalement servi à rien et pas moyen de reprendre du début même si celle-ci avait été choisi expressément selon nos besoins. Tout ça sous l'excuse de : "combien de psy va falloir voir juste pour TE satisfaire Shin? On va changer de psy chaque fois que ça penche trop vers la rupture?" Mais là n'était pas du tout la question mais bref, j'étais trop faible il faut croire pour me faire comprendre et il n'y a pas eu d'autre psy.  En plus de cela, ma mamie est entré à l’hôpital et ça a stressé tout le monde énormément. On n'avait aucune idée si ça allait bien finir ou non. Je me sentais misérable et "useless" face à la situation.

On a eu notre semaine de vacance en Gaspésie et ça a été vraiment merveilleux...bien qu'il manquait un petit quelque chose. Je ne suis pas dupe...Clau n'était plus là depuis la dernière séance de cette maudite psy freudienne.  Juillet a été un mois très stressant. Particulièrement la dernière à cause du couple et l'arrivé de l'Otakuthon. J'ai bien cru faire un break down même. La dernière journée avant mes vacances et l'Otakuthon, j'étais extrêmement épuisé, mais pas épuisé physiquement. C'était très clairement mentalement que je l'étais. J'avais du mal à me concentrer sur mon travail. Ce fut même la première fois que ma gérante dû m'expliquer très en détail comment je devais parvenir à condenser les rangées de chaussures (alors que d'habitude c'est moi qui aide les autres à parvenir à condenser) Toute mon équipe était de bonne humeur et riait aux larmes. Elle a bien réussi à me faire rire un peu mais certe pas comme à mon habitude. L'Otakuthon aura été un franc succès. Je pense bien que c'est ce qui marquera la fin des bonnes choses. Le retour de mes vacances viendra m'achever et m'épuiser physiquement également, ce malgré mon très rafraichissant passage à Québec qui m'aura fait un bien énorme. À mon retour au travail, il y avait un envahissement de marchandise, tous mes collègues étaient à bout de souffle, stressé  et anxieux. Ils se sont tourné vers moi pour les aider à orchestré tout cela et de les aider à remonter la pente. Mais pour la première fois, je n'ai pas l'impression d'être parvenu à faire face à ce stress. Je me sentais envahi par leur problème, envahi par les caisses, envahi par mes propres problèmes. J'étais extrêmement down, à bout de souffle. Au point que j'aurais bien pu aller à une clinique pour être déclaré en burn out. Si je ne l'étais pas, je devais être sacrément proche. Heureusement, ma gérante est revenue de vacance et à repris le département en mains. La quantité de marchandise reçu par jour a réduit considérablement et j'ai pu me concentrer que sur mes problèmes personnels.

Ceux-ci n'avait pas vraiment changé. Clau voulait un break et pressait de plus en plus l'envi. Elle s'éloignait de moi. Elle posait même des gestes qui à fait en sorte de me manquer de respect et que je me suis senti trahi dans ma confiance pour elle. Elle me disait que je ne l'appuyais pas, même si j'avais pourtant fait tout ce que je pouvais pour l'aider. Je pense que c'est ce qui me blessait le plus, que malgré tout ce que j'avais pu faire, que ce n'était rien pour elle. J'ai dû lui dire que c'était à cause de moi si sa sœur organisait une semaine de vacance avec elle. Que c'était moi qui avait parlé avec cette dernière parce que je recherchais de l'aide pour l'aider. Je lui ai moi-même trouvé comment régler comment faire le break. J'ai l'impression de m'être grandement sacrifié pour répondre à ses besoins pour l'aider, mais que ses remerciements se terminaient en:" tu me m'appuies pas". Au moins, après lui avoir tout dit, elle a un peu réalisé que j'en avait fait plus qu'elle croyait.

Dernière semaine d'aout. Clau vient de revenir de chez sa sœur. C'est vendredi. C'est à mon tour de partir. Je pars chez mes parents pour 3 mois. Je trouve cela extrêmement dur. Mais ça n'aura pas duré très longtemps. Début septembre, je suis allé à Québec alors que Clau commençait sa nouvelle job à Montréal. Elle a voulu me dire quelque chose au cellulaire mais il y avait trop de bruit extérieur. Alors à mon retour, je suis allé la voir et on a soupé ensemble. Elle semblait si fébrile, si joyeuse. Il fallait que nous venions à une autre entente pour le break et le logement vu qu'elle allait être hébergé à laval chez une amie. Je me devais donc de prendre l'appartement la semaine et d'aller chez mes parents la fin de semaine. Mais en plus de cela, elle m'annonça qu'elle avait réalisé qu'elle n'éprouvait plus de sentiment envers moi. Que si elle pensait à moi comme d'un couple, qu'il n'y avait que des choses négatives qui lui venaient en tête alors que si elle pensait à moi en tant qu'ami, elle était joyeuse. Elle disait s'ennuyer de vivre avec moi, son coloc lui manquait. Elle disait s'ennuyer de faire des choses avec moi et de partager des moments avec moi. Bref...c'était la fin.

C'est à partir de ce moment que les choses ont vraiment commencé à mal tourné et que j'ai commencé à tout perdre ce à quoi je tenais. Elle m'a donné une semaine pour décider de reprendre l'appart. J'ai ramener mon ordi et une partie de mes choses là-bas qui était rendu chez mes parents. Je suis également retourné à Québec pour me changer les idées. Le lendemain matin de mon retour de Québec, le 20septembre, ma mère m'appelle à 8h du matin pour m'annoncer une horrible nouvelle. La maison avait passé au feu. Une petite partie seulement mais les dégâts étaient tout de même grand. J'ai été complètement bouleversé par la nouvelle. Ça semblait si irréel. Par contre, j'ai pu récupérer la majorité de ce qui restait de mon stock là-bas.

Je me suis également mit à avoir extrêmement mal au dos durant la semaine avant que la maison passe au feu. J'ai eu mal durant un bon 3 semaines. Je suis allé deux fois à la clinique et je suis aller voir un monsieur qui replaçait le dos par point clé. Rien à faire. À ma 2e visite à la clinique, j'ai eu affaire à un médecin plus bête que ses pieds. Il m'a donné des inflammatoires. C'est bien le seul truc (avec le massage de Clau) qui m'a aidé à ne plus avoir mal. J'ai eu une semaine où ça allait bien, puis PAF c'est revenu aussi pire pour une autre semaine intense.

En plus de tout cela, les promesses de me montrer la job de gérant de chaussure ou encore de devenir assistant, semblait ne jamais venir, malgré le nombre de fois que j'ai pu demander ce qui se passait avec cela.

La semaine dernière (celle du 7 oct) j'ai eu le retour de mon mal de dos (qui est en fait plus concentré sur le côté droit de la hanche, mais que au début ce mal est venu tendre tous les muscles du dos résultant de la douleur partout :() Ma chatte est tombée malade (vomissement en continu, difficulté de faire ses selles et du liquide qui sortait de son anus tout le temps (désolé si ce n'est pas appétissant)) Je l'ai amené chez le vétérinaire. On lui a fait une radiographie (115$) pour essayer de voir la masse bosselé gros comme une balle de ping-pong dans son ventre qu'ils avaient senti par palpation. Mais difficile de savoir ce que c'est. J'ai donc le choix entre l'opéré (300$ et +) pour tenter de le retirer si c'est bien quelque chose qui obstrue ses intestins ou un prélèvement sanguin (??$ mais dans les environ de 100) pour voir si ce ne serait pas un cancer, une tumeur ou une quelconque maladie incurable. J'ai décidé de voir comment les choses allaient aller et la visite m'a couté près de 250$ ouf! Deux jours plus tard, Spinelly était toute joyeuse et gambadante comme si rien ne c'était produit... Mais ce n'est pas tout! Cette même journée où Spin est tombé malade, je devais descendre passer la semaine à Québec, mais ma voiture c'est mise à faire un bruit de moteur étrange, comme un essoufflement. Je suis allé faire le changement d'huile (qui était grandement dû) et on m'a annoncé que la batterie était à changer et probablement de faire vérifier les bougies. Cette même journée, je me suis également fracassé la tête sur un coin de tablette particulièrement féroce qui m'a laissé plus qu'un bleu sur la tête. Cette journée a été assez déprimante pour moi. C'est à ce moment-là que je réalisais à quel point le destin était contre moi. J'étais tanné et j'avais hâte que ça change.

16 octobre. Juste avant de partir pour Québec (prise 2 de la semaine d'avant) Je lis sur mon wall de facebook que l'école ENDI cessera ses activités et donc fermaient leur porte. Mon cœur à cessé de battre à ce moment-là. J'avais l'intention de repartir à neuf en allant suivre une formation spécialisé chez ENDI (formation de création de personnage) Mes parents avaient même accepté de m'aider à financer pour le cour de 3 mois. Mes amis de Québec avaient même hâte de pouvoir me partager l'hébergement. Et VLAN! C'est fini. Ce beau rêve auquel je m'accrochais pour pouvoir mieux repartir ma vie c'est envolé. Cette nouvelle est sortie de nul part en plus. L'école était en pleine expansion. Ils avaient ajouté à la cession d'automne un cour de soir et même un truc d'animation. Ils voulaient également faire une 2e année pour le cours de création de personnage en plus de continuer leur formation normal. Mais non, ils disaient dans leur message qu'ils avaient rempli leur mission et que leur service n'était plus nécessaire.

Nous sommes maintenant le 20 octobre. Je suis revenu de Québec et je suis dans le néant total. Je ne sais pas du tout ce que je vais faire. Je n'ai plus de plan. J'ai fait le tour des cégep, université et autre formation pour trouver un équivalent mais rien. Je ne peux que continuer d'améliorer mon portfolio mais rien de plus. Les compagnies ont déjà tous mon cv et le lien de mon portfolio. Je veux partir vivre à Québec mais seul, ce sera très difficile, surtout si je ne parviens pas à avoir mieux que Walmart. Mais je ne peux pas non plus continuer de vivre ici. Je n'ai plus rien ici. mon dernier attache me quitte. Tout mon réseau social est à Québec. Ici, je n'ai que Dan que je ne vois qu'au travail en ce moment et il y a ma famille. Mais ce dont j'ai le plus besoin en ce moment, c'est de m'entourer de mes amis qui me manquent beaucoup parce que je les vois trop peu.

Vraiment, je me sens perdu et j'ai peur de savoir si novembre et décembre me réserve tout autant de malheur et de stress que le reste de l'année. Est-ce que 2013 sera un renouveau pour moi? C'est ce que l'on verra.